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Arrière-pensée (n.f.): pensée non exprimée, dissimulée.

3 décembre 2010

There is hope. Make the call.

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André Malraux a écrit: "L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir."

Espérer. Ce n'est finalement rien d'autre que le fait d'attendre. Attendre encore et toujours. Et si cette attente s'appelait la vie?

J'ai entendu dire qu'il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir. C'est dangereux. L'espoir peut rendre un homme fou. Espoir aveugle et vain qui dupe les humains. Une sale catin qui nous séduit pour se faire tout donner.

Pourtant, la volonté ne peut rien sans l'espoir et l'amour sans l'espoir devient une chose froide, une chose morte. La peur ne peut se passer de l'espoir et l'espoir de la peur.

Le monde semble tourner autour de ce mot. Dans toutes les larmes s'attarde encore un espoir.

Peut-être que tous les espoirs sont permis à l'homme mais pas celui de disparaître. There is hope. Make the call.

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29 novembre 2010

L'aventure

La vie aujourd'hui est parfaitement réglée: la carrière est tracée, chacun marche dans une route qu'il connaît d'avance. La loi règne, les aventures s'en vont. La civilisation a rétréci le cercle de la vie aventureuse en construisant des grandes routes, des modes de communication infinis. Ce n'est pas que l'envie manque à beaucoup de gens d'avoir des aventures, mais comment en avoir?

Pourtant, à y regarder de plus près, l'aventure c'est peut-être tout simplement la vie. A notre naissance, peut-être aurions nous dû passer chez l'armurier pour nous équiper en armes et protections.

Jamais nos vies ne ressembleront à celles des grands explorateurs, à celles des aventuriers des siècles passés pourtant il n'empêche qu'elles puissent être tout autant bouleversées.

La conquête d'une femme est une aventure exaltante dans la vie d'un homme.

26 novembre 2010

Terre promise

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Henry Havelock Ellis a écrit: "La terre promise est toujours de l'autre côté du désert".


On marche, on marche. On marche tout le jour et toute la nuit. Oui, on marche avec constance parmi les différentes tempêtes qui s'élèvent.


La marche vers l'avenir revêt un double aspect: une partie de l'être s'infléchit vers la tombe, l'autre partie s'élève en quelque sorte vers le ciel.


Mais si nous sommes sur cette terre en marche vers le ciel, qu'y a t-il de mieux à faire que d'élever assez notre âme pour qu'elle sente l'infini, l'invisible et l'éternel, au milieu de toutes les bornes qui l'entourent?


Il n'y a plus aucune limite.

24 novembre 2010

Ellis Island

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Un jour, Jack London a écrit: "Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages".


Naufragé(es). Qui a essuyé un naufrage, soit personne, soit chose. Des marins naufragés. Un navire naufragé.


Nous sortîmes de la baie, et entrâmes en pleine mer afin de poursuivre notre voyage. Peu après, une grande tempête se leva. Nous amenâmes aussitôt les voiles, les étendant sur la chaloupe pour nous y mettre à l'abri en nous laissant dériver à la garde de Dieu. Le vent nous était contraire. La tempête nous avait éloignés loin du rivage.


Tout semble renaître lorsque les flots s'apaisent. On raconte qu'Aphrodite elle -même surgit nue de l'écume des flots pour gagner l'Olympe.


Mais est-il prudent de laisser échouer nos espoirs à Ellis Island? Bien qu'à moins d'un kilomètre, la Statue de la Liberté semble si loin.

24 novembre 2010

Lâcher-prise

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Et si vivre c'était lâcher-prise? Trop exigeant envers nous-mêmes, trop occupés à atteindre la perfection en tout, nous sommes devenus d'un coup les proies faciles de nos propres obsessions. Incapables de voir la réalité telle qu'elle est, avec ses limites et ses défauts inhérents, les gens se proposent des buts théoriquement réalisables mais qui s'avèrent après tout purement et simplement surréalistes. A quoi çà rime une société vouée à la performance mais qui ne dispose que d'individus de plus en plus fragilisés? Pourquoi la seule valeur viable pour l'individu, reste sa propre personne entraînée tous les jours dans le rythme agité d'une vie linéaire? C'est une routine qui assure, à première vue, un état de confort. On s'y habitue et on trouve cela normal. Est-ce normal? Les gens les plus forts savent bien cacher cette peur sous l'apparence d'une attitude réservée, sous le masque d'une politesse qui peut tenir l'autre à l'écart. Mais qui suis-je pour dresser un tel bilan? Juste un humain, un de plus, un de moins, qui s'est demandé trop brutalement si le plaisir de vivre avait un sens ou s'il s'agissait plutôt d'un acharnement de vivre face à des défis qui semblent resurgir de partout mais qui, après tout, ne sont peut-être que les simples produits de notre imagination.

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24 novembre 2010

Opening scene - Gone Baby Gone -

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"J'ai toujours pensé que c'étaient les choses que vous ne choisissez pas qui font de vous ce que vous êtes. Votre ville. Votre quartier. Votre famille. Les gens d'ici sont fiers de ces choses là comme si c'était quelque chose qui les avait eux-mêmes accomplis. Les corps autour de leurs âmes, les villes qui les enveloppent.


J'ai vécu dans ce quartier toute ma vie comme la plupart de ces gens. Quand votre travail c'est de retrouver des gens disparus sa aide de savoir d'où ils viennent. Je parle des gens qui ont débuté dans la fange et qui ensuite ont échoué. Cette ville n'est pas facile parfois. Quand j'étais jeune j'ai demandé au prêtre comment on pouvait aller au ciel tout en ayant à se protéger du mal qui nous entoure. Il m'a dit ce que Dieu avait dit à ces enfants: Vous êtes des brebis parmi les loups, soyez rusés comme des serpents tout en gardant l'innocence des colombes."

20 novembre 2010

6744724521

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La population mondiale est de 6 744 724 521 personnes le dimanche 7 décembre 2008 à 6 h 56 min et 29 s (heure du pôle nord). 6 744 724 521 personnes réparties dans 226 pays. Peut-être que parmi les 6 744 724 520 personnes restantes quelqu'un nous ressemble, quelqu'un éprouve les mêmes désirs et partage les mêmes rêves que les nôtres. Quelles sont les chances pour qu'on puisse ne serait-ce que le croiser un jour ? Parmi ces 6 744 724 520 personnes, combien sont celles qui cherchent un espoir ? Combien sont celles qui pensent avoir trouvé le bonheur ? Combien sont les chanceux vivant loin de la pauvreté, de la misère et de la guerre ?


6 744 724 521, ce chiffre c'est un peu comme un compteur qui évolue au gré du temps. Les yeux rivés sur celui-ci on est conscient qu'un jour on en fera plus partie. Et personne ne le verra. Nous sommes tous des inconnus juste de passage pour quelques années. Pourquoi donc se laisser meurtrir par le chagrin, la peur ou la colère ? Pourquoi certains attendent de vivre ? Que faut-il attendre ? Le monde ne nous attendra pas lui, il continuera de tourner avec ou sans nous. Pourquoi faudrait-il que quelques personnes se démarquent des autres par leur beauté, leur talent ou leur génie ? Pourquoi ne pourrait-on pas vivre notre vie, laisser une trace dans la mesure de notre force ?

20 novembre 2010

Dans les rues

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Sortez dehors et à chaque coin de rue vous verrez les mêmes choses. La jolie fille qui a tout misé sur la beauté en oubliant que celle-ci est éphémère, la vieille dame regardant la jeunesse pour raviver ses beaux souvenirs, le vieux monsieur promenant son chien se demandant se qu'il a réellement accomplit dans sa vie, l'amoureux tenant un bouquet de fleurs persuadé qu'il a trouvé l'âme sœur, la femme trahit cherchant du réconfort dans les bras d'une personne aimante, le jeune homme tentant d'attirer les regards avec son look décalé, le jeune complexé regardant le trottoir sans jamais lever la tête, le rebelle se promenant en groupe persuadé qu'il est plus fort ainsi, la femme épanouie qui ne voit pas venir le chagrin ou qui le cache derrière un beau sourire, des couples improbables heureux d'avancer ensemble, le malheureux qui interpelle par son regard si ténébreux. Oui, sortez dehors et vous verrez toutes ces choses à la fois. Mais toi, qui es-tu ?

20 novembre 2010

Le temps arrête l'homme

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Depuis quand ? C'est une question qu'on se pose lorsque l'on réalise que notre vie n'est plus la même. Hélas, nous n'avons rien vu venir. Est-ce arrivé brutalement ou bien peu à peu ? Les autres l'ont-ils perçus ou bien sommes nous les seuls à l'avoir compris. Depuis quand n'avons-nous pas été entièrement heureux ? Depuis quand ces secrets ont trouvé refuge à l'intérieur de nous ? Depuis quand notre amitié a changé ? Depuis quand notre amie a changé ? A partir de quel moment ne l'a-t-on plus reconnu ? Depuis quand l'envie a t'elle disparu ? Depuis quand notre façon de voir n'était plus la même ? Nous ne le savons pas. Nous aurions aimé pouvoir arrêter notre vie au moment où elle nous plaisait le plus à l'abri du temps qui passe. Car si ce moment si intense ne se représentait plus, que deviendrons-nous ? Ou irions-nous ? Tout cela nous effraie. Un jour, François René Chateaubriand a écrit "Ce n'est pas l'homme qui arrête le temps, c'est le temps qui arrête l'homme."

20 novembre 2010

Derrière un sourire

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Tout est à l'abri derrière un sourire. C'est un refuge inaccessible aux autres. C'est un refuge dans lequel on y cache notre détresse, notre peine. D. Pennac a dit " Les anges sont des êtres de vapeur et d'écume, ils n'ont pas de mains, ils n'ont pas de pieds, ils n'ont qu'un sourire incertain avec du blanc autour." Les gens sourient partout autour de moi. Parfois j'essaye de sonder les abymes mystérieuses de ces sourires qui m'entourent. Mais je n'y arrive pas. Car il est souvent impossible de distinguer un vrai sourire d'un sourire forçé. Ainsi chacun est maître de l'illusion. Illusion parfaite. R. Carrier disait "Quand le visage montre un trop beau sourire, c'est pour cacher un coeur dur comme la roche des champs." Le sourire nous permet de garder les plus grands mystères et secrets, il nous permet de passer inaperçu. J'ai vu trop de sourire qui masquaient quelque chose de plus grave. Alors j'ai appris à m'en méfier sans connaître leurs significations. Personne ne peut connaître la signification exacte d'un sourire. Derrière un sourire tout passe, tout se cache. Le bien et le mal. Les sourires sont imperceptibles. Par contre il est plus facile de comprendre les larmes. On ne peut pas toujours les empêcher de couler. Ce sont elles qui nous trahissent, qui nous sauvent parfois. " Les larmes sont l'extrême sourire." (Stendhal).

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Arrière-pensée (n.f.): pensée non exprimée, dissimulée.
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